Changer de RMS : comment bien gérer sa transition ?

Votre RMS ne vous convient plus ? Vous avez besoin de nouvelles fonctionnalités qui ne sont pas proposées par votre RMS actuel ? Peu importe les raisons, si vous décidez de changer de RMS c’est que les bénéfices attendus ne sont pas au rendez-vous.

On vous donne les 6 points auxquels vous devez prêter attention lors de votre changement.

Définir les fonctionnalités indispensables de non-régression

Si vous aviez choisi cette précédente solution, c’est qu’elle vous avait séduite et surtout certaines de ses fonctionnalités. Listez-les afin de vous assurer que les fournisseurs interrogés proposent ces fonctionnalités ou y répondent même différemment.

Demandez aux éditeurs la liste de leurs dernières évolutions

Il est très difficile de juger a priori de la faculté d’innovation et d’évolution d’un éditeur. La taille de l’entreprise peut être un faux-ami. Voir même parfois un frein à l’agilité. N’hésitez pas à demander à votre éditeur une liste des dernières évolutions et une roadmap sur 6 mois.

Vérifiez la connectivité mais n’en faites pas l’alpha et l’oméga de votre choix

Vous choisissez un RMS, pas un tuyau. Les intégrations systèmes dépendent souvent de la capacité des PMS à être connecté. Par conséquent si votre précédent RMS était connecté, c’est que c’est faisable. Assurez vos arrières avec une clause dans le contrat. Faites ensuite débuter la licence dès lors que la connexion est live. Prévenez votre éditeur de PMS, poussez-le à s’interfacer sans frais avec le RMS de votre choix sans qu’il vous impose une solution. Les équipes développement N&C mettent en production 1 à 2 intégrations « standard » par mois. Vous ne savez pas quelles seront les nouvelles opportunités de croissance de votre entreprise, assurez-vous que la solution soit, comme revbell, multi-property et multi-PMS dans un environnement unique.

Interrogez le degré d’intelligence artificielle … mais préférez l’intelligence métier

Tout le monde à ce mot à la bouche. Cependant attention aux abus de langages, peu de RMS sont dotés à proprement parler d’intelligence artificielle. Le Revenue Management est une pratique pragmatique et par conséquent, aucun RMS n’aura l’exhaustivité des informations. Interrogez votre interlocuteur sur la méthode de modélisation de la demande, sur l’algorithme de recommandation. Si la réponse ressemble à « nous mélangeons des milliers de data, et nous trouvons le prix idéal », c’est probablement de l’enfumage. A contrario, méfiez-vous des outils simplistes mélangeant « un peu de météo, un peu de concurrence », ces informations-là ne sont jamais exhaustives, peu fiables et leur importance valable uniquement le jour J ou à J-1, c-a-d lorsque 90% de l’optimisation est passée. Le meilleur moyen de tester la robustesse de la prévision et de l’optimisation proposée par le RMS est d’interroger votre interlocuteur sur les probables biais ou faiblesses de l’algorithmie.

Questionnez les éditeurs sur la flexibilité des choix de paramétrage

Que prévoit l’éditeur si vous changez de PMS en cours de Licence ? Que prévoit l’éditeur pour intégrer les données passées issue d’un ancien PMS ? Les choix de mappings et de paramétrages sont-ils définitifs ? Peu de solutions proposent des fonctionnalités avancées de self-mapping. Et ce, alors même que le mauvais paramétrage est souvent la raison de l’inefficacité des décisions prises ou suggérées par le RMS. Partez du principe que vos paramètres de départ ont toutes les chances d’avoir besoin d’être revus. La solution choisie doit vous offrir cette agilité.

Le RMS est l’outil de l’équipe RM, faites-leur confiance !

Votre équipe RM est convaincue ? Alors foncez car in fine, ce seront les utilisateurs au quotidien. Il n’est pas nécessaire d’impliquer une armée mexicaine d’acteurs de l’entreprise dans ce choix. En revanche, si votre RM a besoin de soutien pour jauger la fiabilité technique des éditeurs interrogés (technologie back, front utilisée, qualité des serveurs), n’hésitez pas à l’accompagner par des experts. Si vous n’avez pas les compétences pour évaluer la qualité de l’optimisation et que le RMS sera utilisé par des équipes opérationnelles (GM ou chef de réception), faites-vous accompagner par un consultant en Revenue Management neutre et non engagé avec tel ou tel éditeur.

En conclusion, changer de RMS est souvent vue comme un choix très engageant, or, le RMS n’est pas, comme le PMS un outil central, de l’architecture data de votre hôtel ou groupe. C’est avant tout l’outil quotidien à destination des Revenue Managers ou des équipes chargées du Yield. Un outil complet leur offrant du reporting, des alertes et des recommandations pour gagner du temps, de l’argent et de la qualité de vie au travail.

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